Merci pour ton analyse nicnol que je trouve très intéressante et qui nous offre un nouvel eclairage sur la richesse de cet album merveilleux.
Maintes planches du "Lotus bleu" en sa version originale non colorée, témoignent de l’extraordinaire civilisation chinoise que Zhang Chongren a révélée à Hergé , alors encore imbu du "réalisme" et des "certitudes" occidentales :
1° la planche 31, ayant pour cadre la nuit, représentée non pas en noir mais en gris-blanc tandis que les ombres des éléments se détachent en noir … analogie avec un négatif de photographie ... Moment de respiration avec les ingrédients… voir la suite
Maintes planches du "Lotus bleu" en sa version originale non colorée, témoignent de l’extraordinaire civilisation chinoise que Zhang Chongren a révélée à Hergé , alors encore imbu du "réalisme" et des "certitudes" occidentales :
1° la planche 31, ayant pour cadre la nuit, représentée non pas en noir mais en gris-blanc tandis que les ombres des éléments se détachent en noir … analogie avec un négatif de photographie ... Moment de respiration avec les ingrédients d'une estampe (la jonque recueille les caisses où sont enfermés Tintin et Milou qui viennent d'être "escamotés" du "Ranchi" que l'on distingue encore au loin, disparaître à l'extrême horizon de la vignette 31-II-1), les reflets dans l'eau de la mer de Chine, à la fois gris-blanc et noire, les silhouettes des personnages, des arbres, de la voiture ... Moment de grâce dans la liaison du récit qui va reprendre par la suite dans la demeure de Wang Jen-Ghié, au mobilier typique de la Chine ancienne ;
2° la nudité glaciale des deux planches 41 et 42, ayant pour objet l'attentat de la voie ferrée ;
3° l’évocation de la peinture traditionnelle Song, planche 67, peinture de montagne et d'eau destinée non pas à être exhibée indignement en musée mais à être contemplée dans l'intimité … L'attente de Tintin (du retour du professeur Fan Se-Yeng) est ainsi mise en symbiose avec la suggestion de cette contemplation tranquille et la cérémonie de la consommation du thé : une Paix souveraine émane de cette case ... lors que le récit va bientôt se dramatiser avec la capture de Tintin par les Japonais ... ;
4° Tintin et de Tchang surplombant Hou Kou (planche 88) et leur descente (planche 89), les deux héros se confondant presque avec la nature, relevant du style "Shanshui", cet art du paysage de "montagne et eau", empreint de la cosmologie chinoise où se fondent des concepts venus du Yi King et du taoïsme, soulignant l'insignifiance de l'humain au sein du cosmos. Le paysage naturel shanshui est composé d'un ensemble de formes topographiques précises, la montagne correspondant au principe yang et l'eau au principe yin. Fleuves et mers sont vus comme des endroits sacrés, les montagnes, proche du Ciel, étant analogique avec la demeure des dieux. qui incarnent ces deux unités cosmogoniques .
5° la nuit "encre de Chine" des planches 102 à 107 ayant pour objet l'enlèvement de la famille Wang ;
Moments de grâce ... à un point tel qu'on peut légitimement se demander si, à certains égards, la version couleur en restitue toute la poésie ...
Assurément, ces planches se ressentent de l'influence artistique de Zhang Chongren, l'ami chinois d'Hergé, alors étudiant aux Beaux-arts de Bruxelles, auteur de la calligraphie chinoise de l'album, et qui joua une influence humaine et spirituelle DECISIVE non seulement dans la composition de cet album de rêve (un des DEUX SOMMETS ABSOLUS d'Hergé avec "Tintin au Tibet") mais dans la suite de l'œuvre hergéenne et sur Hergé lui-même !!! A ce point même qu'il lui rendra hommage en l'introduisant en tant que "personnage de papier" de bande dessinée (Tchang Tchong-Jen en transcription européenne) dans la seconde partie de l'album, en tant que "frère cadet" de Tintin !!!
Dans "Le Lotus bleu", Hergé poursuit la dénonciation du capitalisme étatsunien commencée dans "Tintin en Amérique" ... C'est que, de par ses relations avec Zhang Chongren (Tchang Tchong-Jen en transcription européenne), l'ami chinois d'Hergé, alors étudiant aux Beaux-arts de Bruxelles, auteur de la calligraphie chinoise de l'album, et qui exerça une influence humaine et spirituelle DECISIVE, Hergé, alors encore imbu du "réalisme" et des "certitudes"… voir la suite
Dans "Le Lotus bleu", Hergé poursuit la dénonciation du capitalisme étatsunien commencée dans "Tintin en Amérique" ... C'est que, de par ses relations avec Zhang Chongren (Tchang Tchong-Jen en transcription européenne), l'ami chinois d'Hergé, alors étudiant aux Beaux-arts de Bruxelles, auteur de la calligraphie chinoise de l'album, et qui exerça une influence humaine et spirituelle DECISIVE, Hergé, alors encore imbu du "réalisme" et des "certitudes" occidentales, a pu s'édifier de l'incommensurable différence entre la civilisation chinoise, PLURI millénariste, et la pseudo "civilisation" étatsunienne, ultra xénophobe et raciste, qu'illustre l'échange dialogique suivant entre le personnage de Gibbons, industriel américain et le Britannique Dawson, chef (CORROMPU) de la police de la Concession internationale de Shanghai :
" ... M'empêcher de battre un Chink, n'est-ce pas une chose intolérable ? ...
Où allons-nous si nous ne pouvons même plus inculquer à ces sales Jaunes quelques notions de politesse ? ... C'est à vous dégoûter de vouloir civiliser un peu ces barbares ! ... Nous n'aurions donc plus aucun droit sur eux, nous qui leur apportons les bienfaits ... de notre belle civilisation occidentale ? ..." (LB, 7-II-3 et III-1, 2).
Propos pas même caricaturaux que suit alors une vignette d'extrême violence où Gibbons joint le geste à la parole ;
"Tu l'as fait exprès sale Chink ! ... Je m'en vais t'apprendre, moi, à manquer de respect à un homme de race blanche ! ..." (LB, 7-IV-1)
Outre le fait qu'ils prouvent que Hergé, loin d'être le "raciste" que d'aucuns ont prétendu, prétendent (et prétendront encore !), instruit par son ami Tchang de la dimension de la civilisation chinoise, n'a pas craint de condamner les "certitudes" de tant et tant de ses contemporains à l'égard des "Jaunes", ils écœurent tout qui sait de quelle manière la Chine fut, au cours du XIXème siècle, contrainte par les Occidentaux européens et étasuniens à "s'ouvrir", à la suite des deux "guerres de l'opium" (1839-1842 et 1856-1860), à cette "admirable civilisation occidentale" - LB, 7-III-3 - et correspondent historiquement au RACISME pas même latent mais déclaré que tant et tant d'Etatsuniens et de Britanniques (et pas seulement les businessmen en col et cravate et aux mains "immaculées") éprouvaient à l'égard de ceux qu'ils appelaient "faces de citron", "Chinetoques", "sales Chinks" et autres "amabilités" du genre ... Outre plus : ils sont ENCORE et TOUJOURS d'actualité, le cynisme et les méthodes étatsuniennes, loin de s'être amendées, s'étant AU CONTRAIRE aggravées (que ce soit en Extrême Orient qu'ailleurs - Afrique, Moyen et Proche Orient et même Europe -) dans des dimensions telles que même la guerre n'est plus crainte mais ENCOURAGEE, ESPEREE ... par exemple, par le biais de ces "révolutions colorées" ou de ces pseudo "printemps" qu'ils sèment partout où les appelle leur ... "géopolitique" ...
Il est patent que l'Occident, jusqu'au "réveil" de 1941, demeurera indifférent aux appels à l'aide de la Chine, subissant l'ATROCE guerre de conquête entreprise, à partir de 1937 (après l'annexion de la Mandchourie en 1931) par le Japon, considérée même comme "civilisationnelle" !!! Hergé, par le biais du "Lotus bleu", éclairé par son ami Tchang, fut alors, un des rares esprits occidental à pénétrer ce dont il était question ...
N'oubliez pas sur ce site dans l'onglet : Livres (e-books) .. carnets de voyages ... Chine une excellente documentation concernant le Lotus Bleu
Le Lotus Bleu est sans doute l'album le plus engagé d'Hergé. Il y dénonce en effet la présence Japonaise en Chine à l'epoque via un certain nombre d'idéogrammes écrits par Tchang, dont notamment le fameux "À bas l'impérialisme" (7 A1). Mais peut-être faut-il aller plus loin.
Hergé n'a-t-il en effet pas également voulu dénoncer toutes les formes d'impérialisme, dont les concessions internationales (pas seulement celle de Shanghaï) et les colonies en sont les manifestations ?… voir la suite
Le Lotus Bleu est sans doute l'album le plus engagé d'Hergé. Il y dénonce en effet la présence Japonaise en Chine à l'epoque via un certain nombre d'idéogrammes écrits par Tchang, dont notamment le fameux "À bas l'impérialisme" (7 A1). Mais peut-être faut-il aller plus loin.
Hergé n'a-t-il en effet pas également voulu dénoncer toutes les formes d'impérialisme, dont les concessions internationales (pas seulement celle de Shanghaï) et les colonies en sont les manifestations ? Dénonciation très courageuse de sa part à une époque où l'impérialisme était la norme pour tous, Belges, Français, Britanniques, Italiens, Allemands en tête, mais aussi Américains (déjà !). J'y vois aussi un sacré pied de nez aux aventures de Tintin au Congo, album très emprunt de colonnialisme dans sa première version.
Quelques articles intéressants sur les concessions internationales:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Concessions_%C3%A9trang%C3%A8res_en_Chine
http://www.cndp.fr/crdp-reims/fileadmin/documents/preac/patrimoine_mediatheque_troyes/16-_Shanghai.pdf
Encore une couverture du supplément du Petit Vingtième. Cette scène appelle un petit commentaire.
Une fois chloroformés, Tintin et Milou vont être mis dans des caisses, jetés à la mer, puis récupérés par les hommes de Wang Jen-Ghié.
Cela leur est déjà arrivé dans les Cigares, mais pour une raison différente.
Dans le Lotus, Tintin est jeté à la mer pour ne pas s'être montré "assez" curieux. Dans les Cigares, au contraire, c'est pour s'être montré trop curieux qu'il se retrouve en mer… voir la suite
Encore une couverture du supplément du Petit Vingtième. Cette scène appelle un petit commentaire.
Une fois chloroformés, Tintin et Milou vont être mis dans des caisses, jetés à la mer, puis récupérés par les hommes de Wang Jen-Ghié.
Cela leur est déjà arrivé dans les Cigares, mais pour une raison différente.
Dans le Lotus, Tintin est jeté à la mer pour ne pas s'être montré "assez" curieux. Dans les Cigares, au contraire, c'est pour s'être montré trop curieux qu'il se retrouve en mer dans une caisse (en l'occurrence un sarcophage). 😉
Pour le plaisir des yeux, voici quelques couvertures du supplément du Petit Vingtième.
You're absolutely right hanna1, i forgot to mention this album.
fanthi, you are so right! I think Tintin cries in 'Flight 714 to Sydney' too, but it's true that these two books express a lot of emotion.
Je partage ton avis hesver. Le graphisme de l'album est sublime, les couleurs magnifiques et les textes très travaillés (et je ne compte pas les textes chinois qui recèlent probablement de petits trésors ... à découvrir dans l'ouvrage montré par bourpa72).
Cet album est également emprunt de beaucoup d'humanisme. Avec le Tibet, n'est-ce en effet pas le seul album où Tintin exprime ouvertement ses sentiments en pleurant ? Ce n'est donc sans doute pas un hasard si ces 2 albums touchent autant de… voir la suite
Je partage ton avis hesver. Le graphisme de l'album est sublime, les couleurs magnifiques et les textes très travaillés (et je ne compte pas les textes chinois qui recèlent probablement de petits trésors ... à découvrir dans l'ouvrage montré par bourpa72).
Cet album est également emprunt de beaucoup d'humanisme. Avec le Tibet, n'est-ce en effet pas le seul album où Tintin exprime ouvertement ses sentiments en pleurant ? Ce n'est donc sans doute pas un hasard si ces 2 albums touchent autant de personnes.
Avec la nouvelle formule du concours Tintin, il m’arrive de feuilleter les albums pour m’aider. A chaque fois que je balaye les pages de cet album, je suis impressionné par sa qualité graphique. C’est peut-être la plus belle œuvre dessinée par HERGE ! Qu’en pensez-vous ?!
A commencer par sa couverture !
C’est donc avec grand plaisir que je vais relire Le lotus ce mois-ci !
Les textes "chinois" ont été traduits en totalité notamment dans cet ouvrage édition Sepia 2009
Les 3 premiers albums (Soviets, Congo et Amerique) se caractérisaient principalement par un enchainement de gags, sans véritable structure en termes de scénario. Autre point commun entre ces 3 albums: le cliché. Tout y est en effet très caricatural avec une foule de poncifs probablement fondés sur les on-dit de l'époque et le milieu dans lequel vivait Hergé.
Le Lotus Bleu marque une véritable rupture dans l'oeuvre d'Hergé avec un scénario davantage maîtrisé et documenté.
Pour preuve de cette… voir la suite
Les 3 premiers albums (Soviets, Congo et Amerique) se caractérisaient principalement par un enchainement de gags, sans véritable structure en termes de scénario. Autre point commun entre ces 3 albums: le cliché. Tout y est en effet très caricatural avec une foule de poncifs probablement fondés sur les on-dit de l'époque et le milieu dans lequel vivait Hergé.
Le Lotus Bleu marque une véritable rupture dans l'oeuvre d'Hergé avec un scénario davantage maîtrisé et documenté.
Pour preuve de cette rupture, les vignettes ci-dessus. Elles constituent selon moi un véritable aveu de la part d'Hergé qui se moque des Européens, mais avant tout ... de lui-même ! Souvenez-vous de la vignette dans l'édition originale de Tintin en Amérique où l'on voit 2 Chinois attablés autour de la tête de Milou (114 B1) !
La caricature restera présente dans les albums de Tintin mais elle sera désormais assumée, grace au concours des Dupondt et de leurs deguisements loufoques.
Le Lotus bleu (à l'origine Les Aventures de Tintin, reporter, en Extrême-Orient) est le cinquième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, prépublié en noir et blanc du 9 août 1934 au 17 octobre 1935 dans les pages du Petit Vingtième, supplément pour la jeunesse du journal Le Vingtième Siècle. La version couleur et actuelle de l'album a été réalisée en 1946.
Pour Benoît Peeters, « avec Le Lotus bleu débutent réellement les Aventures de Tintin. » Dans ce cinquième album de la… voir la suite
Le Lotus bleu (à l'origine Les Aventures de Tintin, reporter, en Extrême-Orient) est le cinquième album de la série de bande dessinée Les Aventures de Tintin, prépublié en noir et blanc du 9 août 1934 au 17 octobre 1935 dans les pages du Petit Vingtième, supplément pour la jeunesse du journal Le Vingtième Siècle. La version couleur et actuelle de l'album a été réalisée en 1946.
Pour Benoît Peeters, « avec Le Lotus bleu débutent réellement les Aventures de Tintin. » Dans ce cinquième album de la série, Hergé arrive au bout du processus de transformation de sa saga, entamé dans Les Cigares du pharaon et passe de petites œuvrettes infantiles à la bande dessinée de premier plan, exigeante et réaliste.
Avec Le Lotus bleu, le réalisme fait son entrée dans la série. Les quatre premiers albums (Tintin au pays des Soviets, Tintin au Congo, Tintin en Amérique et Les Cigares du pharaon) sont aujourd'hui connus, parfois moqués et même critiqués, pour leur fantaisie et leur naïveté : ils ne sont en effet qu'un compte rendu des clichés qu'Hergé et plus généralement la société belge de l'époque avaient de ces contrées lointaines. Hergé va ainsi se défendre toute sa vie d'être raciste à cause notamment de l'image qu'il donne des Congolais dans Tintin au Congo.
Pour la dernière destination exotique qu'Hergé donne à son héros, il choisit la Chine. Il annonce ainsi dans Le Petit Vingtième la future aventure de son héros. C'est à ce moment qu'il reçoit une lettre :
« À la suite de cette annonce, j'ai reçu une lettre qui me disait, en substance, ceci : « Je suis aumônier des étudiants chinois à l'Université de Louvain. Or, Tintin va partir pour la Chine. Si vous montrez les Chinois comme les Occidentaux se les représentent trop souvent ; si vous les montrez avec une natte qui était, sous la dynastie mandchoue, un signe d'esclavage ; si vous les montrez fourbes et cruels ; si vous parlez de supplices « chinois » alors vous allez cruellement blesser mes étudiants. De grâce, soyez prudents : informez-vous ! »
Après cette lettre, Hergé est mis en contact par l'abbé Gosset avec Zhang Chongren, un jeune étudiant chinois à l'Académie des Beaux-Arts. Les deux hommes sympathisèrent et se rencontrèrent régulièrement pendant la préparation de l'album. Zhang apprit ainsi à Hergé les bases de la culture et de l'histoire chinoise, confrontant pour la première fois l'auteur avec les contrées où il envoyait son personnage.
Benoît Peeters résume ainsi la prise de conscience d'Hergé :
« Tintin, qui jusque-là se nourrissait allègrement de mythes et de poncifs, entreprend désormais de les combattre ; il sera celui qui démonte les apparences et non plus celui qui s'en satisfait. [...] Il prenait conscience de sa propre responsabilité de conteur. Désormais, il s'agira pour lui de présenter au lecteur une image aussi fidèle que possible des pays dans lesquels il envoie Tintin, et donc de se documenter de façon aussi précise que possible. »
Le saviez-vous ?
- Le Lotus bleu est classé à la 18e place des 100 meilleurs livres du XXe siècle établi au printemps 1999 dans le cadre d'une opération organisée par la Fnac et Le Monde.
- Mitsuhirato se fait hara-kiri à la fin de cet album. Mitsuhirato et Wolff (On a marché sur la Lune) sont ainsi les seuls personnages de la série à se suicider.
(Wiki)
___________________________________________________________________ « Le Lotus bleu », histoire d’une première édition originale…
Par Gilles Fraysse - 29 septembre 2015
(
http://bdzoom.com/90933/patrimoine/%C2%AB-le-lotus-bleu-%C2%BB-histoire-d%E2%80%99une-premiere-edition-originale%E2%80%A6/)
Si vous avez envie de vous plonger dans l’univers du « Lotus bleu », au début des années 1930, si vous voulez comprendre ce chef d’œuvre d’Hergé, il est un film documentaire indispensable : « Shanghai,…
voir la suite
___________________________________________________________________ « Le Lotus bleu », histoire d’une première édition originale…
Par Gilles Fraysse - 29 septembre 2015
(
http://bdzoom.com/90933/patrimoine/%C2%AB-le-lotus-bleu-%C2%BB-histoire-d%E2%80%99une-premiere-edition-originale%E2%80%A6/)
Si vous avez envie de vous plonger dans l’univers du « Lotus bleu », au début des années 1930, si vous voulez comprendre ce chef d’œuvre d’Hergé, il est un film documentaire indispensable : « Shanghai, les années folles ». Tout y est. Vous y retrouverez l’univers insufflé par Tchang :
https://www.youtube.com/watch?v=cx4K6SClB7U. Tout a déjà été écrit sur la genèse de cette aventure, collaboration incroyable de Georges Rémi et d’un jeune étudiant chinois… En revanche, l’histoire de l’édition N & B par Casterman, la première vraie originale pour cette maison d’édition, mérite d’être détaillée…
____________________________ Fichiers JPG
(
http://bdzoom.com/wp-content/uploads/2015/09/C-couvlotus-1.jpg)
(
http://bdzoom.com/wp-content/uploads/2015/09/E-petite-image-d%C3%A9finitive.jpg)
(
http://bdzoom.com/wp-content/uploads/2015/09/H-Lotus-36-1er-plat-.jpg)
(
http://bdzoom.com/wp-content/uploads/2015/09/J-Dessin-Lesne-oct36.jpg)
(
http://bdzoom.com/wp-content/uploads/2015/09/Jbis-scan-relev%C3%A9-mars37.jpg)
(
http://bdzoom.com/wp-content/uploads/2015/09/L-Dessin-des-PDG-bleues-1.jpg)
___________________________________________________________________ TINTINOMANIA - TCHANG : LE JEUNE HÉROS DU LOTUS BLEU
Pour tous les passionnés de Tintin et de Hergé - Jean-Luc - Publié le 18 mars 2019 - (
https://tintinomania.com/tintin-personnages-tchang)
Rares sont les hommes qui ont connu deux existences parallèles : une existence de chair et d’os, en un siècle turbulent; une existence d’encre et de papier, au cœur d’une œuvre devenue pour nous, amoureux de Tintin, une mythologie moderne. Sans nul doute, Tchang Tchong-Jen est l’un d’eux.
Le 1er mai 1934, Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant aux Beaux-Arts de Bruxelles, rencontre Hergé pour la première fois. Le dessinateur, qui tient à se documenter sérieusement pour le « Lotus Bleu », a besoin d’un conseiller.
____________________________ Fichiers JPG
(
https://i1.wp.com/tintinomania.com/wp-content/uploads/2017/11/D_photo_herge_01.jpg?w=354&ssl=1)
(
https://i2.wp.com/tintinomania.com/wp-content/uploads/2019/03/tchang-2.jpg?w=585&ssl=1)
____________________________ Fichiers GIF
(
https://i2.wp.com/tintinomania.com/wp-content/uploads/2017/11/B_tchang.gif?zoom=0.8999999761581421&resize=200%2C254&ssl=1)
(
https://i0.wp.com/tintinomania.com/wp-content/uploads/2017/11/A-Tintin-Tchang.gif?zoom=0.8999999761581421&resize=650%2C228&ssl=1)
____________________________ AUTRES LIENS TINTINOMANIA - TCHANG
(
https://tintinomania.com/tchang-mitterand)
(
https://tintinomania.com/tintin-tchang-espion-chinois)
(
https://tintinomania.com/tintin-retrouvailles-tchang)
___________________________________________________________________ Tintin, la Chine du Lotus bleu décryptée en six points
Par Hélène Combis - Publié le 21/10/2016
Qui n'a pas lu, entre 7 et 77 ans, l'album de "Tintin et le Lotus bleu" ? Voici quelques clefs pour le redécouvrir sans passer à côté des nombreux éléments qui émaillent l'intrigue et témoignent du contexte politique de la Chine des années 1930.
(
https://www.franceculture.fr/bd/tintin-la-chine-du-lotus-bleu-decryptee-en-six-points)
c'est après Tintin au Tibet mon album préféré ,
J'adore cet album car il s'agit de l'album de la 1re rencontre entre Tintin et Tchang
Le Lotus Bleu est assurément un album clé dans l'œuvre d'Hergé. Il dit : "C'est au moment du Lotus Bleu que j'ai découvert un monde nouveau" (source : tintin.com). Cet album a aussi fait la une de nombreux titres de la presse internationale en janvier 2021 avec la mise en vente controversée du projet de couverture. La vente battra un nouveau record de 3,2M€ (frais inclus) dans le domaine de la BD.
Si je devais classer les albums par leur couverture, je le mettrais en tête.