Je te remercie bouzouks pour m'avoir fait découvrir la belgique au travers de ton feuilleton ... Si un jour quelqu'un me dit qu'il n'y a rien à voir en belgique, je pourrais lui dire qu'il se trompe. Il y a énormément de choses à découvrir dans ce pays. 👍👍👍👍👍😉😊 Et je continuerai à faire des recherches sur le sujet.
voir aussi l'ultime forum où je ferme les volets !
(mais qui sait, Barbu : ils sont fermés mais pas scellés : quoiqu'il en soit il passera bien de l'eau sous les ponts de Paris et d'ailleurs, et le Zouave aura encore maintes fois les pieds dans l'eau avant que je la retourne ma veste... même si sa doublure est en... vison !!!)
Bon voyage et bon séjour au Portugal; à ton retour, peut-on espérer pouvoir lire "le mystère de Warfaaz" ?
Encore merci pour cette charmante distraction et surtout profite bien de ton séjour au Portugal.
A bientôt sur mail .
D'ici peu mes deux forums (le courrier de papy et les énigmes de papy ) vont disparaître et ne seront sans doute plus jamais remplacées, c'est vrai que ce site n'est plus ce qu'il a été...loin de là , j'ai essayé de le faire survivre aussi longtemps que j'ai pu mais seul cela devient difficile hélas.
Où est le bon vieux temps où on se retrouvait avec plaisir autour d'une table à… voir la suite
Encore merci pour cette charmante distraction et surtout profite bien de ton séjour au Portugal.
A bientôt sur mail .
D'ici peu mes deux forums (le courrier de papy et les énigmes de papy ) vont disparaître et ne seront sans doute plus jamais remplacées, c'est vrai que ce site n'est plus ce qu'il a été...loin de là , j'ai essayé de le faire survivre aussi longtemps que j'ai pu mais seul cela devient difficile hélas.
Où est le bon vieux temps où on se retrouvait avec plaisir autour d'une table à Nivelles , tous les anciens ensemble . Cette année nous n'étions plus que trois aux conférences et ^lus aucun de nous au souper du soir.
L'espoir fait vivre mais ... ma joie serait de me retrouver encore une fois avec Piqui, Phastier, Lechien, Maxence, Patlac, Brunolefores, Djempi, Soviet, et bien d'autres
Merci beaucoup Daniel pour ce feuilleton et j'espère que ce n'est pas fini !!!😉😊
Merci Bouzouks, et bon séjour au Portugal !
Opio, j'avais participé à un quizz quand j'habitais dans le midi, l'énigme était : "Une pie entre deux eaux" et la réponse évidente...
Bonne route !
Merci Daniel !
C'est un très beau petit feuilleton "sans prétention" qui me restera longtemps en mémoire...
J'ai adoré la forme narrative et descriptive, le fait de te baser sur des lieux réels à donner de la consistance à ton feuilleton...
En t'attardant sur les détails de l'univers qui composent ton histoire, tu as apporté un peu plus de réalisme à celle-ci...
La description des lieux, des attitudes, des émotions, des apparences, etc... a donc été parfaitement maitrisée, et je te… voir la suite
Merci Daniel !
C'est un très beau petit feuilleton "sans prétention" qui me restera longtemps en mémoire...
J'ai adoré la forme narrative et descriptive, le fait de te baser sur des lieux réels à donner de la consistance à ton feuilleton...
En t'attardant sur les détails de l'univers qui composent ton histoire, tu as apporté un peu plus de réalisme à celle-ci...
La description des lieux, des attitudes, des émotions, des apparences, etc... a donc été parfaitement maitrisée, et je te dis bravo !
Je respecte et comprend parfaitement ta décision de quitter ce site et j'espère t'y revoir un de ces jours, qui sait pour nous faire part de la suite a ces fameuses Mezelles qui étaient trop courtes !
Bonne randonnée chez nos amis lusitaniens et bon vent à toi !
Eh voilà... chose promise, chose dûe : afin de respecter les demandes de certains, je suis allé jusqu'au bout du récit. Et cela m'a pris des heures, croyez-moi !
Je remercie ceux qui ont lu et ont eu le "courage" de placer quelques improbables étoiles . Je me poserai toujours la question de savoir comment elles sont gérées... bof, si il y a manipulation, je trouve cela digne d'un potache dans un tout petit bac à sable !
Du reste, c'est décidé, à présent et pour une période sinon… voir la suite
Eh voilà... chose promise, chose dûe : afin de respecter les demandes de certains, je suis allé jusqu'au bout du récit. Et cela m'a pris des heures, croyez-moi !
Je remercie ceux qui ont lu et ont eu le "courage" de placer quelques improbables étoiles . Je me poserai toujours la question de savoir comment elles sont gérées... bof, si il y a manipulation, je trouve cela digne d'un potache dans un tout petit bac à sable !
Du reste, c'est décidé, à présent et pour une période sinon indéterminée, du moins très longue... je le quitte cet endroit.... D'autres "poids lourds" l'on déjà fait et ce sont des "gens" (coup d'oeil à Annie qui n'est plus là, elle non plus !) à qui je tenais et que à qui je tiens encore, et beaucoup.
Je ne m'y reconnais plus dans ce "brol"' fait "d'un peu de tout"... Le meilleur y côtoie le pire, dans tous les domaines Le vrai concours n'est plus que l'ombre de ce qu'il fut et l'on improvise de petites épreuves parallèles pour tenter de sauver la vaisselle, un peu comme si l'on remplaçait l'Eurovision par des crochets musicaux dans des salles paroissiales ! Et puis, il y a encore tant d'éléments négatifs... mais à quoi bon les aborder ? Une page entière ne suffirait pas !
Et que dire de la suppression du forum du concours.... disparu lui aussi malgré de vrais modérateurs tels Piqui qui faisaient très bien leur travail !
Je vous laisse donc et vais allonger cette longue liste d'anciens qui ont pris cette décision bien avant moi...
Less contacts avec ces vrais anciens continueront à se faire au moyen de courriels... conviviaux et spontanés !
Merci donc aux VRAIS potes... que les doigts de mes mains suffisent à compter... c'est dire !
« eh bien, nous ne pourrons le constater qu’à destination : vous avez intérêt à nous dire la vérité, mon cher Peter, sans quoi, nous avons emporté quelques Brownings et leurs munitions ! »
La « Nooit Tevreden » doit les emmener à Rotterdam où la camelote sera transbordée sur un cargo qui lèvera l’ancre vers une destination lointaine et très certainement ensoleillée : marre de ces brouillards et autres frimas !
C’est la pleine lune, la nuit est claire. D’épaisses et pesantes brumes persistent à… voir la suite
« eh bien, nous ne pourrons le constater qu’à destination : vous avez intérêt à nous dire la vérité, mon cher Peter, sans quoi, nous avons emporté quelques Brownings et leurs munitions ! »
La « Nooit Tevreden » doit les emmener à Rotterdam où la camelote sera transbordée sur un cargo qui lèvera l’ancre vers une destination lointaine et très certainement ensoleillée : marre de ces brouillards et autres frimas !
C’est la pleine lune, la nuit est claire. D’épaisses et pesantes brumes persistent à se dissiper dans le bassin houiller.
Du fond du bistrot provient une douce mélodie : un chanteur américain entame un « Moon River » de légende et de circonstance. Quelques canardeaux semblent valser à son rythme.
Les perquisitions sont interdites entre le coucher et le lever du soleil au Royaume de Belgique…
A la proue du bateau plat, trois corbeaux, de noir vêtus, un feutre sur la cafetière. Ce ne sont pas des hommes d’église.
Un nuage de volutes bleuâtres en émane. Une pipe, une clope, un cigarillo.
Pour Lerousse, faudra « faire gaffe » : c’est là l’ultime calumet entier qui lui reste. Et pas spécifiquement pour faire la paix.
Daniel R. SORET
Opio (Alpes Maritimes)
14 octobre 2010
- Mais alors, pourquoi Floflo, oui pourquoi Florentin a-t-il, lui, pris la fuite à l’arrivée de la police ?
- Oh, mais c’est clair comme de l’eau de roche !
- Mais encore ?
- Et bien, je pense qu’il connaissait ma femme autant qu’Alex… et peut être mieux ! Une sacrée nymphomane !
- Ah, si j’avais pu imaginer pareil scénario !
- Don’t worry, little sister… Tout est bien qu finit bien : en ce qui me concerne, la page est tournée, définitivement.
Sur ses dires, Victor débouche une bouteille de… voir la suite
- Mais alors, pourquoi Floflo, oui pourquoi Florentin a-t-il, lui, pris la fuite à l’arrivée de la police ?
- Oh, mais c’est clair comme de l’eau de roche !
- Mais encore ?
- Et bien, je pense qu’il connaissait ma femme autant qu’Alex… et peut être mieux ! Une sacrée nymphomane !
- Ah, si j’avais pu imaginer pareil scénario !
- Don’t worry, little sister… Tout est bien qu finit bien : en ce qui me concerne, la page est tournée, définitivement.
Sur ses dires, Victor débouche une bouteille de cognac et en avale la moitié, sans coup férir : « à la bonne vôtre » dit-il en dirigeant son regard vers Flo.
Si une souris devait entrer dans un trou quelconque, une chose est certaine : après pareilles allégations, il l’eût suivie sans hésitation. Aucune !
Ils décident alors d’achever leurs libations au Wolfcafé. Ils paient leurs nombreuses consommations et autres bouteilles. Ils lâchent même « le paquet » à la tenancière en lui signifiant de se faire la plus discrète possible : elle ne les a jamais vus !!!
Un petit sentier les mène au chemin le long duquel leur péniche est amarrée.
Une frêle passerelle faite de quelques planches à la solidité douteuse et de cordages dans le même état leur permet de monter à bord.
Ils suivent Peter qui les dirige vers la planque minutieusement installée à l’arrière, à quelques mètres des moteurs.
Le petit réduit aménagé par le marinier ne manque pas de confort. Quelques fauteuils, deux lits, une table, deux paires de chaises et de quoi cuisiner et se désaltérer : les esprits sont embrouillés !
Il est plus que temps. Un armagnac de «derrière les fagots » attend ses hôtes depuis quelques temps déjà… Il attendra moins pour être ingurgité !
- Et la marchandise, est-elle en sécurité ?
- Ce sont des tonnes de minerais qui la recouvrent, prétend Peter.
- Victor, quelle surprise !
- Oh, vous savez, je pense être le seul à n’avoir connu aucun souci pour rejoindre cet endroit ma foi fort sympathique et… accueillant, dit-il en jetant un œil complice vers la patronne qui n’a plus vingt ans, tout comme lui, du reste.
- Et… Alex, Alex qui l’a tué ?
- Et bien, c’est moi, vous n’y avez jamais songé n’est ce pas ?
- Comment toi, mais, mais pourquoi : tu es devenu fou ?
- Oui, c’est bien moi, mais sain d’esprit ! Cela faisait des semaines, des mois que… voir la suite
- Victor, quelle surprise !
- Oh, vous savez, je pense être le seul à n’avoir connu aucun souci pour rejoindre cet endroit ma foi fort sympathique et… accueillant, dit-il en jetant un œil complice vers la patronne qui n’a plus vingt ans, tout comme lui, du reste.
- Et… Alex, Alex qui l’a tué ?
- Et bien, c’est moi, vous n’y avez jamais songé n’est ce pas ?
- Comment toi, mais, mais pourquoi : tu es devenu fou ?
- Oui, c’est bien moi, mais sain d’esprit ! Cela faisait des semaines, des mois que ce petit manège tournait avenue du Chêne. Un jour, la voiture en panne au centre de la ville, j’étais remonté à Heusy en tramway : il faisait beau, je n’avais pas trouvé de taxi disponible et voulais faire l’expérience de ce genre de moyen de transport. Tout paraissait calme et paisible. D’une manière discrète, j’ouvre la porte de service. Aucun bruit. Ou plutôt si : des gémissements semblaient venir du premier étage, de la chambre de la bonne. A pas feutrés, je monte et ouvre la porte et que vois-je ? Mon épouse et mon frère. Nus. Il la prenait de manière langoureuse. Le fait d’ouvrir brusquement cette porte le fit jouir, pour l’ultime fois…
Je les fis se rhabiller et intimai l’ordre à Justine de rentrer chez ses parents, sans attendre. Alex est descendu au bureau, vous connaissez la suite !
Florentin négocie à son tour les dernières courbes et lignes droites menant à Petit-Lanaye.
Une fois l’écluse franchie, de loin, il repère l’établissement du rendez-vous :
« C’est bien là » se dit-il sans la moindre hésitation.
Bon, et bien, il ne me reste plus qu’à me défaire de ce luxueux tas de ferraille !
D’instinct, il se dirige vers un endroit précis. Une sorte de quai de chargement ou de déchargement, c’est selon…
L’endroit est libre de tout convoi fluvial, le long d'un ancien chemin… voir la suite
Florentin négocie à son tour les dernières courbes et lignes droites menant à Petit-Lanaye.
Une fois l’écluse franchie, de loin, il repère l’établissement du rendez-vous :
« C’est bien là » se dit-il sans la moindre hésitation.
Bon, et bien, il ne me reste plus qu’à me défaire de ce luxueux tas de ferraille !
D’instinct, il se dirige vers un endroit précis. Une sorte de quai de chargement ou de déchargement, c’est selon…
L’endroit est libre de tout convoi fluvial, le long d'un ancien chemin de halage: l’emplacement lui semble idéal.
Comme James, il place le splendide coupé allemand à l’équerre, face à la Meuse.
Il se penche à l’intérieur par la fenêtre du conducteur et de l’emplacement vide, il coupe la radio. Ce satané « TSF » qui venait précisément de lui donner de leurs nouvelles. Peu rassurantes à leur égard.
Il poigne dans le levier de vitesses et le place au « point mort ».
Après avoir libéré le véhicule de tous ses freins, il se place à l’arrière et d’un bon coup de rein, l’envoie rejoindre son cousin britannique.
« Bon débarras ! »
Et, pas à pas, il se dirige à son tour vers le « café du loup »
Car, dès à présent, James redevient un… piéton, un banal bipède tel ces canards qui déambulent sur le chemin de halage, aussi tristes et désespérés que lui.
Sa décision est prise : « no future ! ». Il se considère comme un rat, piégé au fond d’une impasse.
Alors, il se jette derrière le volant de la puissante anglaise qu’il positionne perpendiculairement au fleuve.
Il engage la marche arrière. Les gaz à fond, il enfonce tout sur son passage.
Lorsqu’il estime avoir suffisamment de recul,… voir la suite
Car, dès à présent, James redevient un… piéton, un banal bipède tel ces canards qui déambulent sur le chemin de halage, aussi tristes et désespérés que lui.
Sa décision est prise : « no future ! ». Il se considère comme un rat, piégé au fond d’une impasse.
Alors, il se jette derrière le volant de la puissante anglaise qu’il positionne perpendiculairement au fleuve.
Il engage la marche arrière. Les gaz à fond, il enfonce tout sur son passage.
Lorsqu’il estime avoir suffisamment de recul, c’est la première qu’il engage, à fond, elle aussi. Vers le canal.
Un court instant, tel un ange, elle semble survoler les eaux troubles avant de basculer de l’avant, droit dans les flots.
Léontine a tout vu. Elle crie, elle hurle : « James, James, mon James ! NON ! Pas ça !!!!!!!!! »
Alors qu’elle pique une véritable crise d’hystérie, la Bentley pique de manière définitive avec son chauffeur dans ces horribles profondeurs froides et gluantes.
Une bonne minute suffira.
Quelques bulles d’air, seules, partent au loin, emportées par un faible courant.
Evanescentes.
Léontine est sur le point de s’évanouir : tout ceci est trop irréel. C’est un véritable cauchemar qu’elle vient de vivre, éveillée !
Elle titube et rejoint le café… Non, il ne pleut pas : ce sont des rivières qui émanent de ses glandes lacrymales. James, ce n’était pas son complice, c’était son grand frère. A elle.
A une bonne centaine de mètres, l’embarcation flotte, amarrée à la berge. Ils s’y dirigent : la longue et lourde péniche tangue et roule de manière nonchalante.
- Videz la voiture tout de suite de tout ce qu’elle comporte de valeurs, et surtout, n’oubliez pas le butin, sous la batterie !
- Ok, Ok, ce sera vite fait !
James remet le tout à sa patronne .
- Ce n’est ni le moment ni l’endroit pour se payer des états d’âme ! s’écrie Léontine. Le local demandé a-t-il bien été aménagé dans la cale… voir la suite
A une bonne centaine de mètres, l’embarcation flotte, amarrée à la berge. Ils s’y dirigent : la longue et lourde péniche tangue et roule de manière nonchalante.
- Videz la voiture tout de suite de tout ce qu’elle comporte de valeurs, et surtout, n’oubliez pas le butin, sous la batterie !
- Ok, Ok, ce sera vite fait !
James remet le tout à sa patronne .
- Ce n’est ni le moment ni l’endroit pour se payer des états d’âme ! s’écrie Léontine. Le local demandé a-t-il bien été aménagé dans la cale ?
- Oh ya, Mevrouw… en een goede fles is ook daar ! *
- Bon, cela suffit : retournez à votre eau ferrugineuse en attendant l’arrivée des autres.
En fait, Victor s’y trouve déjà. Il est occupé à fumer un énorme cigare et à éplucher les cours de la bourse d’Amsterdam.
James regarde sa Bentley.
Non. Cela ne se passera pas ainsi…
Un épais brouillard envahit peu à peu son cerveau, malmené par tout les alcools forts qu’il a absorbés. Il termine le peu de scotch qui stagne au fond de sa dive.
« La dernière » songe-t-il : « que vont-ils faire de moi à présent ? »
Mrs Dunlop lui avait laissé sous-entendre qu’elle le dédommagerait « grassement » pour tout ce qu’il a eu à endurer… Il ne devait pas se faire du mouron pour le restant de ses jours.
Mais que faire ? Où aller, et comment ?
• Une bonne bouteille s’y trouve aussi !
Peter fait enfin son apparition. Les cheveux en bataille, il se maintient debout grâce au chambranle de la vieille porte d’entrée de son assommoir…
Même ses cheveux lui font mal. Très mal !
- Peter, où se trouve la péniche ?
- La « Nooit Tevreden » ?
- Certainement pas le Titanic ! Combien de verres avez-vous avalés depuis ce matin : vous faites vraiment peine à voir : une véritable cloche ! Enfin, l’on ne vous refera pas… Mais secouez-vous, mon vieux !
Elle lui jette un verre d’eau glacée… voir la suite
Peter fait enfin son apparition. Les cheveux en bataille, il se maintient debout grâce au chambranle de la vieille porte d’entrée de son assommoir…
Même ses cheveux lui font mal. Très mal !
- Peter, où se trouve la péniche ?
- La « Nooit Tevreden » ?
- Certainement pas le Titanic ! Combien de verres avez-vous avalés depuis ce matin : vous faites vraiment peine à voir : une véritable cloche ! Enfin, l’on ne vous refera pas… Mais secouez-vous, mon vieux !
Elle lui jette un verre d’eau glacée en plein visage qui comme ses vêtements empeste le genièvre
James met à présent le cap sur Visé. Arrivé dans la cité des oies et autres arbalétriers, il y cherche la suite de son itinéraire.
Il doit franchir une seconde fois le fleuve, mais ne trouve pas le pont qui enjambe la Meuse.
Une jeune dame, poussant un landau lui indique le chemin à suivre : il s’obstinait à se diriger vers la droite, alors que c’est de l’autre côté de la ville que se trouve l’ouvrage d’art.
Après l’avoir franchi, ils croisent deux gabelous, à vélo.
Les intéressés semblent… voir la suite
James met à présent le cap sur Visé. Arrivé dans la cité des oies et autres arbalétriers, il y cherche la suite de son itinéraire.
Il doit franchir une seconde fois le fleuve, mais ne trouve pas le pont qui enjambe la Meuse.
Une jeune dame, poussant un landau lui indique le chemin à suivre : il s’obstinait à se diriger vers la droite, alors que c’est de l’autre côté de la ville que se trouve l’ouvrage d’art.
Après l’avoir franchi, ils croisent deux gabelous, à vélo.
Les intéressés semblent chercher un improbable équilibre sur leurs frêles bécanes. La route est bien droite, mais leurs trajectoires, elles, par contre…
- ben merde, il était lancé, le p’tit Louis ce soir !
- le ti qui ?
- mais regarde devant toi, tu vas te faire écraser comme une vulgaire mouche !
- aaaaaah ! Il voit arriver la Bentley et d’un coup de rein parvient à éviter la collision fatidique. Il est vrai que James avait donner un sacré coup de klaxon pour réveiller l’agent des doux ânes !
- Garez-vous les poivrots ! leur hurle James, avec un fier culot (il venait de replacer le bouchon sur sa bouteille de malt !)
La Bentley approche l’écluse de Lanaye qu’utilisent tous les bateaux désirant quitter le canal Albert pour rejoindre la Meuse qu’ils ont du quitter avant l’île Monsin, à cause du barrage hydroélectrique
Ils arrivent enfin à destination : à Petit Lanaye où se trouve le poste frontière belgo-hollandais.
Mrs Dunlop et son chauffeur mettent enfin pied à terre. Il pénètrent dans le « Wolfcafé », petit bistrot qu’elle a joint tout à l’heure chez le bienveillant curé theutois.
- Waar is Peter, Els ? *
- In zijn kamer... aan te slaapen, natuurlijk... Volle zat vanaf elf uur !*
- Et bien, lieve Els, bourré ou pas bourré, vous allez me le réveiller et vite fait !
La patronne du douteux estaminet (un trafic de cannabis y a longtemps été suspecté par les douaniers du coin qui « cherchent » toujours, mais bon, faut dire qu’ils ont droit à un tarif « préférentiel » intra muros…)
• Où est Peter, Els ?
• Dans sa chambre en trais de dormir naturellement… Il est givré depuis onze heures !
Tous, par contre, ont emporté leur arme de service. Chacune est chargée.
Et pas « à blanc » !
Bon, ce n’est pas une Bentley ni une Mercedes , mais c’est tout de même mieux qu’une Panhard : la « onze légère » file vers Liège en empruntant la sinueuse vallée de la Vesdre : cela glisse ferme dans certaines courbes !
Mais Février, aux commandes de la Citroën, s’en sort très bien : ses collègues savent qu’ils sont en de bonnes mains !
Ils franchissent l’Ourthe à son confluent avec la Meuse, par le… voir la suite
Tous, par contre, ont emporté leur arme de service. Chacune est chargée.
Et pas « à blanc » !
Bon, ce n’est pas une Bentley ni une Mercedes , mais c’est tout de même mieux qu’une Panhard : la « onze légère » file vers Liège en empruntant la sinueuse vallée de la Vesdre : cela glisse ferme dans certaines courbes !
Mais Février, aux commandes de la Citroën, s’en sort très bien : ses collègues savent qu’ils sont en de bonnes mains !
Ils franchissent l’Ourthe à son confluent avec la Meuse, par le magnifique pont de Fragnée, vestige d’une exposition universelle de la fin du XIXème…
La sirène hurle, tous les feux d’urgence fonctionnent : Herstal est déjà là !
Encore quelques kilomètres.
- Vous m’assurez que vous faites bien partie de la Judiciaire ?
- Ah, ces petites dames... Vous pouvez sonner vous-même à la centrale !
(il lui donne une fois encore ses coordonnées : matricule et le reste…)
- Attendez, je cherche, je cherche… Merd…Euh mince ! (une pile de fiches vient de tomber sur le sol, dans le tas de fils : bonjour l’embrouille !)
- Mais, dites-moi, vous ne jouez jamais au tiercé ?
- Moi ? Dieu m’en garde et pourquoi cette question aussi stupide qu’indiscrète ?
- Oh,… voir la suite
- Vous m’assurez que vous faites bien partie de la Judiciaire ?
- Ah, ces petites dames... Vous pouvez sonner vous-même à la centrale !
(il lui donne une fois encore ses coordonnées : matricule et le reste…)
- Attendez, je cherche, je cherche… Merd…Euh mince ! (une pile de fiches vient de tomber sur le sol, dans le tas de fils : bonjour l’embrouille !)
- Mais, dites-moi, vous ne jouez jamais au tiercé ?
- Moi ? Dieu m’en garde et pourquoi cette question aussi stupide qu’indiscrète ?
- Oh, mais tout simplement parce que je vous demanderais sur quel cheval vous misez… Et là je crois que je pourrais en éliminer au moins un de mes mises…
- Arrêtez ces propos déplacés… et attendez… Bingo ! Je pense que vous allez revoir votre théorie de turfiste avisé… Voilà, mais oui voilà, un premier contact a été établi au départ de Verviers, du centre de la ville, mais il a échoué. Un second, par contre, est parti du village de Theux et il est passé celui-là ! Il a même duré un peu plus de trois minutes !
- Et vous allez me dire vers où ils allaient ces appels ?
- Et vous, vous avez un tuyau pour la quatrième course, demain après-midi à Longchamps ?
- Bon, bon, je vous présente mes excuses pour tout à l’heure, mais je ne joue pas aux courses et ne possède aucun tuyau, alors ces appels ?
- Faut soigner votre impulsivité, mon Cher Monsieur ! Je les accepte, vos excuses… les coups de fil étaient destinés à une bistrotière dont l’établissement se trouve à Petit-Lanaye, le long du canal de la Meuse, en aval des écluses.
- Chapeau, Chef, et vous pensez vraiment que vous allez les attraper, vos piafs ?
- Aaaah ça oui, mon p’tit gars et ils y seront plus vite que tu ne le penses dans ma volière !
- Lugasse, Février et Laramasse, nous levons l’ancre dans la minute : direction la frontière hollandaise !
Le (faux) niais qu’est Laramasse demande avec une idiote sagacité s’il doit emporter… l’onguent « guérisseur ». Lerousse le foudroie d’un regard qui en dit long. Mais, par mesure de « précaution », il glisse une paire de « plates » dans les poches intérieures de son imperméable ; celles de son veston étant réservées à ses pipes et tabac.
- dites, Lugasse, vos guiboles, elles vous portent mieux ,
- bof, bof, bof : l’on se fait à tout dans ce fichu métier…
- et vos mains, et vos oreilles, cela fonctionne encore ?
- où voulez-vous en venir ? Vous avez découvert un indice ?
- peut-être : sait-on jamais ?
- vous m’intriguez !
- vous allez prendre contact avec l’opératrice des PTT de Visé et lui demander si elle a reçu des appels émanant de la région verviétoise et devant atteindre la frontière hollandaise !
- excusez-moi, mais là, je… voir la suite
- dites, Lugasse, vos guiboles, elles vous portent mieux ,
- bof, bof, bof : l’on se fait à tout dans ce fichu métier…
- et vos mains, et vos oreilles, cela fonctionne encore ?
- où voulez-vous en venir ? Vous avez découvert un indice ?
- peut-être : sait-on jamais ?
- vous m’intriguez !
- vous allez prendre contact avec l’opératrice des PTT de Visé et lui demander si elle a reçu des appels émanant de la région verviétoise et devant atteindre la frontière hollandaise !
- excusez-moi, mais là, je ne comprends rien, mais alors vraiment rien du tout à vos investigations !
- mais vous n’avez pas à comprendre, Lugasse, vous avez tout juste à exécuter, et faites vite le poisson est peut-être en voie d’être ferré !
Lugasse se met laborieusement à l’ouvrage : les lignes sont toujours énormément occupées à cette heure et il doit s’y reprendre une bonne dizaine de fois pour enfin joindre l’intéressée, qui n’est pas très coopérative : elle se demande, en effet, si elle n’est pas la victime d’un nouveau canular : cela « court », ce genre de plaisanteries pour l’instant !
désolé d'accélérer la cadence... mais le jour du départ est proche ! Vous pouvez lire à votre aise... en respectant les jours de parution pour ne pas sauter d'épisode(s).... bonnes lectures...