My life’s a cage…

Le film
Imaginez une fable poétique passant de la fiction à l'animation, un rêve éveillé se transformant en cauchemar dessiné... Camille Lacourt, en condamné résigné, consommateur consommé, plonge dans une piscine au milieu d'un parc, puis se transforme en poisson, bientôt pêché par un maître d'hôtel déjanté et incarné par Alexandre Laigner (A.L.F. le film).
Alors l'amour et la joie se profilent sous la forme d’un banquet de mariage bucolique dans un cadre printanier... Mais ce tableau enchanteur tourne bien vite au drame. Une petite fille s’est réfugiée sous la table. Les veaux, les poulets et les agneaux se joignent alors à la fête, emmenant le spectateur dans un dessin animé troublant, chantant jusqu'à leur dernier souffle, dans des riffs de guitares funky et des sons électro composés par le groupe The aiM.
Le film pose question. Embarrasse. Il n'invective pas, ne juge pas, ne condamne personne. Seulement il met mal à l'aise et invite au débat.
Un débat d'actualité.
