Bien sympa ce numéro! Avons-nous des infos sur cette collection. Il n'existe qu'un seul abonnement annuel?
Je cherche, en vain, où répondre au questionnaire d'appréciation du numéro 3 de "Tintin c'est l'aventure", en page 112 ?
Est-ce sur cette page-ci, ou y a-t-il, quelque part, un coin Haddock, sorry, ad hoc ?
Merci de me renseigner !
Merci pour cette précision.
@jarrand, les visuels que nous présentons ici ne sont pas des photos du livre mais des fichiers informatiques. Comme il peut y avoir des corrections de dernières minutes, les fichiers sont parfois modifiés juste avant d'être envoyés à l'imprimeur.
Bonjour, quelqu'un peut-il me dire pourquoi sur cette présentation du livre on peut lire " MONTAGNE SACRÉE " alors que celui que j'ai reçu de la boutique Tintin ( identique à ceux que l'on trouve en kiosque ) il est inscrit uniquement " MONTAGNE ", merci à vous.
À part çà, j'ai commencé à le parcourir, il me semble très intéressant. Bonne journée.
Les cartes étaient fausses
Sans en apporter la preuve, Félicité Herzog suggère l'idée d'un "pacte inavouable", "un mensonge de cordée" entre les deux hommes. La mousson allait arriver. L'expédition avait erré de vallée en vallée pendant des mois. Les cartes étaient fausses. Le 3 juin 1950, dans une course contre la montre, le duo décide d'aller au sommet, en pleine tempête, à partir du dernier camp, situé à 7 500 mètres. Louis craint pour ses pieds. "Si je m'en retourne,… voir la suite
Les cartes étaient fausses
Sans en apporter la preuve, Félicité Herzog suggère l'idée d'un "pacte inavouable", "un mensonge de cordée" entre les deux hommes. La mousson allait arriver. L'expédition avait erré de vallée en vallée pendant des mois. Les cartes étaient fausses. Le 3 juin 1950, dans une course contre la montre, le duo décide d'aller au sommet, en pleine tempête, à partir du dernier camp, situé à 7 500 mètres. Louis craint pour ses pieds. "Si je m'en retourne, qu'est-ce que tu fais ?" lance-t-il. "Je continuerai seul", lui répond Maurice, au point de laisser son compagnon devant un choix cornélien : le suivre et risquer la mort ou redescendre et manquer à ses devoirs de guide. Il choisit : "Alors, je te suis." (1) Louis, au bout du rouleau, regardant "saint" Maurice, frappé par la vision de sainte Thérèse d'Avila, prêt à se jeter dans les bras de la mort, aurait pu tout aussi bien dire : "Si je prends la photo, est-ce que tu descends ? On est si près." L'ascension de l'Annapurna ne serait donc qu'une imposture ?
L'Annapurna a coûté ses pieds à Lachenal, et une partie de ses orteils et de ses doigts à Herzog. Mais cette victoire est avant tout celle du chef. Elle avait été orchestrée de façon remarquable par le comité de l'Himalaya, dominé par la personnalité autocratique de Lucien Devies, comme une grandiose entreprise nationale. À l'origine du choix d'Herzog, gaulliste convaincu comme Devies, il y avait aussi un préjugé de classe. Les guides étaient des techniciens de la glace et du rocher, plus proches socialement de l'artisan rural que du gentleman alpiniste issu d'un milieu aisé.
Je vous recommande la lecture de "Un héros" par Félicité HERZOG, la fille de l'imposteur...
Lachenal, qui savait tout, s'est tué à ski en tombant dans une crevasse dont il n'est jamais sorti... vivant !
La lecture de nombreux ouvrages et témoignages est révélatrice du mensonge : Herzog (il fut le seul à le prétendre) n'a jamais mis les pieds sur le sommet de ce 8000 ! Ouvrez donc les sites qui en parlent et vous comprendrez le comment et le pourquoi !
Quant à l'Everest, les mystère restera toujours entier ! En effet, c'est l'expédition de 1953 qui est victorieuse du toit du monde.
Disons plutôt que ce sont les deux premiers hommes qui en sont redescendus vivants... Mais l'histoire qui les a précédé est très longue !
Lire à ce sujet "A la recherche des fantômes de l'Everest" chez Glénat...
"Je parierais à 90% que Mallory a fait le sommet en 1924" (Jake NORTON)
Un livre que j'ai beaucoup aimé, *Le sentier de la gloire* de sir Jeffrey Archer, l'extraordinaire histoire de G.L Mallory qui avec son compagnon de cordée, ont disparu lors de l'ascension de l'Everest en 1924.
Mais vivement la semaine prochaine, pour découvrir le troisième numéro !!!!!!
Les alpinistes (les vrais...) sont les derniers héros de notre époque !
- mais pourquoi vous obstinez-vous à gravir ces montagnes ? Demandait un journaliste à Sir Edmund Hillary.
- parce qu'elles sont là, repondit-il. Sans hésiter.
J'ai bien aimé la lecture des "Conquérants de l'inutile" de Lionel TERRAY : une autobiographie dont le seul titre disait déjà tout !
Ce monde et ce sport sont vraiment fascinants.
Dure réalité, j'ai eu confirmation par un de ses neveu que j'ai connu en activité.
Mais je garde un bon souvenir de son livre *Annapurna premier 8000*.
N'oublions pas, quand même le courage et la fin tragique de certains, comme Hermann Buhl et autres, bien sûr !!!
J"ose espérer qu'ils ne vont pas encore radoter avec le bouquin de M Herzog qui n'a JAMAIS conquis l'Annapurna : il s'agit d'un ramassis de mensonges qui ont tous été dénoncés par sa propre fille : ils n'ont jamais conquis cette montagne et ont du renoncer bien avant d'en atteindre le sommet... La photo que l'on peut voir est très significative : le Français a été photographié en pleine pente, et bien ailleurs que sur le sommet.
Faut dire qu'à la sortie de la guerre, la France avait besoin… voir la suite
J"ose espérer qu'ils ne vont pas encore radoter avec le bouquin de M Herzog qui n'a JAMAIS conquis l'Annapurna : il s'agit d'un ramassis de mensonges qui ont tous été dénoncés par sa propre fille : ils n'ont jamais conquis cette montagne et ont du renoncer bien avant d'en atteindre le sommet... La photo que l'on peut voir est très significative : le Français a été photographié en pleine pente, et bien ailleurs que sur le sommet.
Faut dire qu'à la sortie de la guerre, la France avait besoin de héros... mais pas de menteurs !
A noter qu'Hergé s'est tout de même inspiré de cet ouvrage pour illustrer le Tibet (ponts en branches pour franchir les torrents par exemple)...
Mais, à l'époque Félicité n'avait pas encore dénoncé la supercherie ! (lire à ce sujet la vraie relation de ces mensonges dans "Un héros", publié chez Grasset mais aussi en Livre de Poche).
A noter enfin que son compagnon de cordée (Louis Lachenal, un vrai alpiniste et guide à Chamonix) avait renoncé avant lui de poursuivre l'ascension :
qui a donc pu prendre cette photo d'un faux exploit, en pleine pente ???