Bernard Moitessier travaille tout l'hiver et le début du printemps 1968 à la préparation de son bateau pour une course autour du monde en solitaire et sans escale. Alors que tout le monde l'attend en vainqueur, Moitessier, passant pour la seconde fois le cap de Bonne-Espérance et alors qu’il a déjà effectué un tour complet du monde, catapulte à l'aide d'un lance-pierre un message sur un cargo, le 18 mars : « Je continue sans escale vers les îles du Pacifique, parce que je suis heureux en mer, et peut-être aussi pour sauver mon âme »

