MERCEDES ROADSTER 190 SL (1955) visible dans l’ultime vignette de COKE EN STOCK (de couleur rouge ici)
Replongeons dans cette grande vignette 62C et « zoomons » sur le beau cabriolet blanc de chez Benz. Cette voiture dénote : en effet, c’est la seule de couleur blanche. Elle se trouve à côté d’une Alfa rouge.
Jadis, en compétition, ces couleurs étaient celles de leurs pays respectifs (bleu pour la France, vert pour l’Angleterre, jaune pour la Belgique, etc). Petite remarque impertinente :… voir la suite
MERCEDES ROADSTER 190 SL (1955) visible dans l’ultime vignette de COKE EN STOCK (de couleur rouge ici)
Replongeons dans cette grande vignette 62C et « zoomons » sur le beau cabriolet blanc de chez Benz. Cette voiture dénote : en effet, c’est la seule de couleur blanche. Elle se trouve à côté d’une Alfa rouge.
Jadis, en compétition, ces couleurs étaient celles de leurs pays respectifs (bleu pour la France, vert pour l’Angleterre, jaune pour la Belgique, etc). Petite remarque impertinente : zoomez davantage et vous allez découvrir, sur le siège du passager, un quidam, le nez en l’air. Il semble cuver quelques bons verres de Loch Lomond puisé dans les réserves d’Archibald par l’insupportable Lampion !
Après la Seconde Guerre Mondiale, l’usine de Stuttgart reprend ses activités. Elle va alors produire une véritable légende la 300 SL aux fameuses portes papillons, qui se rendit célèbre en emportant de nombreuses compétitions (dont les 24 heures mancelles). Mais le terrible accident de 1955 mit un frein à ce bel élan. En outre, ce fabuleux bolide avait un inconvénient de taille : il était… hors de prix ! Il jouait sur « une autre planète » avec Ferrari, Aston… et autres « Grand Tourisme ». Il fut alors demandé aux ingénieurs de développer une « mini 300 SL » à la portée des bourses moins garnies. C’est donc ainsi qu’est apparue le 180SL (puis 190SL). Une autre auto mais à la présentation impeccable et à la ligne remarquable. Attention : il ne s’agissait plus d’une sportive mais d’une très belle routière, capable d’effectuer de longs trajets sans la moindre fatigue car très confortable. Les performances n’étaient bien sûr pas celles de la 300 !
« Comparaison n’est pas raison » certes… mais, en bref, voici quelques éléments pour comparer les 2 véhicules :
300 SL 190S
6 cylindres 4 cylindres
2996 cc 1897 cc
225 cv 105 cv
Poids : 1293 kgs 1400 kgs
V Max : 240 km/h 173 km/k
Boite : 4 rapports (manuelle) idem
Classe : voiture de SPORT voiture de TOURISME
Modèle : coupé cabriolet idem
Conclusion : Une fois encore, nous retournons dans l’univers des toutes « belles sportives » chères à Hergé. Force est de reconnaître qu’ici « elle crève littéralement l’écran avec sa belle gueule ! »
Enfin, ci-dessous : le lien pour revivre « l’enfer du Mans » Fait remarquable : l’épreuve ne fut ni arrêtée ni neutralisée : chose inconcevable aujourd’hui ! Mais seule consolation : toutes les routes de sortie du circuit étaient dégagées permettant ainsi aux ambulances de foncer vers les hôpitaux et y sauver celles et ceux qui pouvaient l’être encore.
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/afe85006206/la-tragedie-des-24-heures-du-mans