Les véhicules

LA ROVER 105 R (Série P4)

(visible dans l’Affaire Tournesol, en page 21C3 et D1)

Sa production débute en 1956. Elle est immédiatement équipée d’un puissant 2.6 litres (6 cylindres en ligne) de 108 chevaux. Une série de luxe, plus onéreuse était aussi proposée sur le marché.
Quelques années plus tard est apparue la « soixante » équipée, elle, d’un 4 cylindres de 2000 cc. De nombreuses déclinaisons ont vu le jour par la suite.
Elle était équipée d’une transmission automatique très novatrice et appelée « Roverdrive ».
A l’époque, il s’agissait du seul véhicule ainsi équipé au Royaume Uni. Cette transmission comportait deux vitesses ainsi que d’une fonction « surmultipliée » (à activer manuellement). Cette dernière permettait de conserver la même vitesse tout en réduisant le nombre de tours/minutes et ainsi de réduire la consommation. Cette « belle auto » pouvait tout de même atteindre, à l’époque, les cent soixante-trois km/h, avec une accélération de 0 à 100 km/h en23.1 secondes. Sa consommation tournait aux alentours des 13 litres/100 kms.
Ces véhicules étaient vraiment très « british » et ont acquis une renommée sous le sobriquet de « Auntie » Rovers. Ils furent utilisés par de nombreuses personnalités ; Grace Kelly, ou Hussein de Jordanie, par exemple.
L’ensemble de la série fut dénommé « P4 «
Equipement : suspension à ressorts hélicoïdaux, indépendante à l’avant et essieu AR à lames semi-elliptiques. Freins : d’abord un système hydromécanique hybride puis entièrement hydraulique. Et, fait remarquable pour l’époque à partir de 1959, des disques équipèrent le train avant. Leur carrosserie était en un alliage aluminium/magnésium (« Birmabright ») mais cet alliage était trop vite « cabossé » et l’acier remplaça rapidement le bel alliage. Petite anecdote : la série P4 fut l’une des dernières équipées de portes à charnières, communément appelées « portes suicide » dans le conception des voitures britanniques
En France, elle était distribuée par le même importateur que Bentley et Rolls Royce… certains clients préférèrent la Rover afin de pouvoir se déplacer plus « discrètement » ! Les premières P4 furent vendues vers 2 millions d’anciens francs, soit deux fois le prix d’une Citroën DS… Tandis que de l’autre côté de l’Atlantique, la presse automobile déclara que sa finition n’avait rien à envier à celle d’une Rolls, mais malgré cela, la P4 n’y connut qu’une carrière «anecdotique ».
Si cette Rover connut un grand nombre de versions et de motorisations, elle fut toujours proposée avec une seule carrosserie : la berline à portes (longueur 4528 mm-largeur 1666 mm -hauteur 1607 mm pour un empattement de 2819 mm (pour rappel = distance entre train AV et AR)
En conclusion, voici dons à nouveau une voiture « haut de gamme » comme Hergé les aimait !

Bon... ceci aurait aussi pu se trouver dans le forum des animaux ! Mais, ici, cet éléphant sert aussi de moyen de locomotion . Vieux cliché de 1992 (!!!) que j'ai du enlever de son cadre pour le "copier" numériquement. Ici, nous sommes toujours dans le sud-est asiatique, installés, mon fils et moi sur ce pachyderme, derrière son cornac.
Ces animaux sont de beaucoup plus petite taille (en... thai !) que leurs cousins africains, plus dociles aussi.
Là-bas, la mousson était terminée... tandis qu' ici elle n'a pas fini de... commencer : aux abris !

Petite anecdote avant de poursuivre les découvertes (parfois cachées ou peu visibles). Elles furent le fruit d'un "travailleur de l'ombre" = Michel DESMARETS. "J'ai dessiné des centaines de trains, d'autos, d'avions, imaginé des intérieurs et des extérieurs" déclarait-il à l'époque.
En décembre 2011, dans les locaux de la Fondation Hardy, à Dison, fut organisée une petite exposition consacrée aux travaux de "l'enfant du pays", car comme bien d'autres dessinateurs... il fut l'un de mes concitoyens.
La révision de l'Ile Noire, par exemple et de ses nombreux véhicules (trains, autos, etc) doit beaucoup à ce maître en la matière.
Dans le prochain "Petit 21e" de nos amis de "l'Est", vous pourrez y lire un article illustré consacré à cet artiste aux talents méconnus.

Au Congo, mais aussi dans l'Oreille Cassée... nous trouvons les fameuses pirogues. Celle-ci est particulièrement photogénique avec ce splendide coucher de soleil se reflétant pile poil sur l'embarcation : une merveille.

Je ne suis monté qu'une seule fois à bord de l'une d'elles ; c'était dans le fameux triangle d'or, près de Chang Rai. Elle était propulsée par un... 1600cc
de chez... Toyota !!! Le "pilote-barreur-cascadeur" connaissait parfaitement la rivière et ses rapides dans lesquels, il soulevait le groupe propulseur situé au bout d'une longue perche. Il y faisait une chaleur tropicale et nous avons eu droit à un solide coup de tabac en fin de parcours : ouf !

(je possède toujours le chapeau d'osier style "colonial" qui me protégeait de cet infernal soleil). Aventure inoubliable !