Oui je suis d’accord haddocknrol.
En effet il y a longtemps que les tintinophiles s'arrachent à coups quelquefois de centaines d'euro pour obtenir la première édition de Vol 714. J'ai eu pour ma part la chance de l'acquérir pour 20 euro mais avec la tranche en mauvais état.
Saviez vous qu'a la page 42 de Vol 714 pour Sydney le capitaine Haddock ne dit plus la même phrase entre la première édition de Vol 714 pour Sydney et la deuxième édition, le "Allez-vous me dire dans quelle caverne de brigands nous sommes ici, mille millions de de sabords?!..."du capitaine Haddock de la deuxième édition de Vol 714 pour Sydney a changé par rapport à la première. Car j'ai moi même la deuxième édition de Vol 714 pour Sydney qui date de 1968 en très bonne état.
Notre ami posu25 pose une question très pertinente : "Est il vrai que dans la page 42 il y a un dialogue différent suivant la date de parution de l'album ?"
De fait, on note deux différences :
1° VPS, 42-I-1 : plus que minime :
Version Journal Tintin : "Ils ne vont pas tarder ..."
Version album : "Nos hommes ne vont pas tarder ..."
2° VPS, 42-IV-3 : TRÈS importante :
Version Journal Tintin :
Haddock : "Allez-vous enfin me dire où vous nous… voir la suite
Notre ami posu25 pose une question très pertinente : "Est il vrai que dans la page 42 il y a un dialogue différent suivant la date de parution de l'album ?"
De fait, on note deux différences :
1° VPS, 42-I-1 : plus que minime :
Version Journal Tintin : "Ils ne vont pas tarder ..."
Version album : "Nos hommes ne vont pas tarder ..."
2° VPS, 42-IV-3 : TRÈS importante :
Version Journal Tintin :
Haddock : "Allez-vous enfin me dire où vous nous menez comme çà, mille millions de sabords ?! ..."
Tintin : "Je vous répète, capitaine, que je n'en sais rien ... J'ai l'impression d'être comme
télécommandé : voilà tout ce que je peux vous répondre ! ..."
Version album :
Haddock : "Allez-vous me dire dans quelle caverne de brigands nous sommes ici, mille millions de sabords ?! ..."
Tintin : "Eh bien ! capitaine, je parierais que c'est le souterrain au-dessus duquel nous nous
trouvions quand vous êtes tombé sur cette espèce de dalle."
La modification dans la version "album" est regrettable car elle supprime la suggestion d'un "télé commandement" à ce moment inexplicable (mais dont on ne va pas tarder à apprendre qu'il est opéré par Ezdanitoff) ... En lieu et place, un "constat" et une référence ... inutiles ... SURTOUT que, trois cases plus loin, dans la version originelle du Journal Tintin comme dans la version finale en album (soit, en 43-I-3), Haddock ironise lourdement (et inexplicablement !) sur les "voix" de Tintin ...
On appréciera le docteur Krollspell qui changera de camp pour se rapprocher de nos amis malgré la méfiance du capitaine Haddock. Quant à Allan Thompson, il fait partie des méchants que je préfère.
On se demande si Hergé n'aurait pas lu une BD de Bicot signée Martin Branner car en plus de l'avionneur Marcel Dassault il pourrait s'être aussi inspiré du père de Bicot et de Suzy.
Merci pour vos précisions @jacquesherve.
Je serais étonnée de savoir ce que Hergé a mis de lui-même dans le personnage d'Allan.
J'avais également pensé qu'il se serait sûrement inspiré d'archives avec des photos de marins des années 30/40 pour façonner l'apparence de son personnage... Mais il faut reconnaître que le case où Allan se retourne vers Rastapopoulos (réalisant qu'il vient de le comparer à un nasique) lui donne des traits assez semblables à ceux de Jean Lefèbvre.
Allan Thompson aura été créé à partir de plusieurs modèles dont Hergé en personne. Si le personnage a remplacé le Captain anonyme du City of Doodlecastle lors de la modernisation et la mise en couleurs des Cigares du Pharaon, il s'en inspire largement ! Le capitaine du boutre qui n'est autre que Henri de Montfreid pourrait avoir aussi servi de modèle. Cependant le Captain anonyme reste le personnage qui se rapproche le plus du personnage d'Allan qui fait partie des personnages méchants… voir la suite
Allan Thompson aura été créé à partir de plusieurs modèles dont Hergé en personne. Si le personnage a remplacé le Captain anonyme du City of Doodlecastle lors de la modernisation et la mise en couleurs des Cigares du Pharaon, il s'en inspire largement ! Le capitaine du boutre qui n'est autre que Henri de Montfreid pourrait avoir aussi servi de modèle. Cependant le Captain anonyme reste le personnage qui se rapproche le plus du personnage d'Allan qui fait partie des personnages méchants récurrents que je préfère en raison de sa façon de parler !
Il est un personnage dont on ignore encore de qui il a été inspiré.... ce cher filou d'Allan... Mais en revoyant la petite case avec Rasta, il me semble évident que les acteurs Jean Lefèbvre et Lino Ventura aient servi d'inspiration.... :-)
Il faut quand même mentionner les ennuis du capitaine avec un vieux camarade: le sparadrap...
Sparadrap qui avait donné lieux au plus long "runing gag" dans l'affaire Tournesol.
Ici 3 cases du grimaçant capitaine essayant de se débarrasser du collant intrus. Dont 1 case ou sans le voir on comprend que le combat silencieux est toujours en cours sans le voir, une réponse à Tintin des plus clair, "j'arrive, j'arrive". L'affaire se termine par un commentaire entendu du… voir la suite
Il faut quand même mentionner les ennuis du capitaine avec un vieux camarade: le sparadrap...
Sparadrap qui avait donné lieux au plus long "runing gag" dans l'affaire Tournesol.
Ici 3 cases du grimaçant capitaine essayant de se débarrasser du collant intrus. Dont 1 case ou sans le voir on comprend que le combat silencieux est toujours en cours sans le voir, une réponse à Tintin des plus clair, "j'arrive, j'arrive". L'affaire se termine par un commentaire entendu du capitaine "je...j'ai eu des ennuis avec un bout de sparadrap ...vous voyez ce que je veux dire...". Nous voyons très bien...
Notons aussi quelques similitudes avec Lazlo Carreidas et Balthazar Picsou /Scrooge McDuck.
Il existe un autre personnage qui pourrait avoir servi de modèle pour créer monsieur Carreidas même si le modèle principal reste Marcel Dassault : le père de Bicot (Perry Winckle de Martin Branner) où on note quelques similitudes. Hergé pourrait avoir lu Bicot.
Un album que j'ai aimé quelques années plus tôt ‚ car étant un petit passionné d'aviation ‚ mais qui est passé 11 ou 12ème de mon classement (sur 21).
Hergé a déjà inventé le jet privé du futur ‚ la réponse est oui.Sauf que évidemment les cockpits vont changer.
Il a aussi inventé le premier avion de passagers supersonique. (Le Concorde prendra son envol en 1969 et sera mis en service en 1976)
On note parmi les méchants de l'album un personnage très réussi : Spalding.
En effet, on admire son fair play britannique, son élégance et sa présentation très soignée. Le capitaine croit qu'il s'agit de Mr Carreidas et est loin de penser que l'homme à qui il a glissé un billet croyant qu'il s'agisse d'un pauvre soit en réalité le
Milliardaire Carreidas en personne.
Notons que le radio Hans Boehm dispose des traits qui sont voisins de ceux de Hergé et on remarquera aussi d'autres… voir la suite
On note parmi les méchants de l'album un personnage très réussi : Spalding.
En effet, on admire son fair play britannique, son élégance et sa présentation très soignée. Le capitaine croit qu'il s'agit de Mr Carreidas et est loin de penser que l'homme à qui il a glissé un billet croyant qu'il s'agisse d'un pauvre soit en réalité le
Milliardaire Carreidas en personne.
Notons que le radio Hans Boehm dispose des traits qui sont voisins de ceux de Hergé et on remarquera aussi d'autres personnages faisant penser à l'auteur, que ce soit Marc Charlet dans les 7 boules de cristal ou en partie Jorgen Boris, le complice de Wolff.
Une production qui est sous-estimée selon moi. Les personnages sont tous dépassés par la situation, l'ambiance est oppressante. L'éruption finale correspond parfaitement au contenu de l'album.
Lire à ce sujet le remarquable livre de BERTRAND PORTEVIN :
"le monde secret d'Hergé"
remarquable analyse, et drôle et profonde !!
On notera chez Paolo Colombani un personnage qui déteste les animaux et qui n'hésite pas à ordonner la mise à mort de Milou . Avec le mot Sale cabot prononcé au début du récit il renvoie déja une image négative.
Considérons la seconde TRES GROSSE colère de Tournesol dans "Vol 714 pour Sydney" ... Elle surpasse même celle d'Objectif Lune en ce que c'est la SEULE fois où l'on voit Tryphon recourir à la voie de fait (VPS, 49-III et IV), même si elle a pour origine une énième confusion aphasique ... J'avoue être RAVI "d'entendre" ce SALAUD de Carreidas s'en prendre PLEIN LA GUEULE :
"PIF - BAF - POF - FLAP - VLOP" que suivent "VLAF - PAF - POF", le tout constellé… voir la suite
Considérons la seconde TRES GROSSE colère de Tournesol dans "Vol 714 pour Sydney" ... Elle surpasse même celle d'Objectif Lune en ce que c'est la SEULE fois où l'on voit Tryphon recourir à la voie de fait (VPS, 49-III et IV), même si elle a pour origine une énième confusion aphasique ... J'avoue être RAVI "d'entendre" ce SALAUD de Carreidas s'en prendre PLEIN LA GUEULE :
"PIF - BAF - POF - FLAP - VLOP" que suivent "VLAF - PAF - POF", le tout constellé de GROSSES étoiles rouges, de petites noires et sonorisé par un "HARGN" !!!
L'ire tournesolienne exprime éloquemment - c'est le moins que l'on puisse dire ! - la certitude que Tryphon, littéralement fou de RAGE, "exterminerait" Carreidas s'il n'était pas maîtrisé - et avec quelle difficulté ! - par Tintin et Haddock et démontre que, de fait, en "athlète complet" (cfr, "l'insulte" que lui décochait Haddock - TRR, 52-III-4 -), il a pratiqué "tous les sports" ... "sans oublier les sports de combat : la lutte, la boxe anglaise et la boxe française, c'est-à-dire la savate" (VPS, 7-I-1 et 2) !!! Carreidas aurait été bien avisé de s'en souvenir ... qui se payait le portrait du professeur après sa "démonstration" totalement manquée du "coup de pied de figure", sa "grande spécialité" (VPS, 7-II-1,2, 3a,b,c) ...
Combien regrettable qu'une pareille rossée ne se produise jamais dans la vie réelle .. aux dépens de quelque "Carreidas" du FMI, de la BCE ou de la "Commission européenne" ...
Un bon album mais un récit trop court. Notons que Hergé avait pensé à l'écriture de cet album de mettre au point un scénario où tout se passerait dans un aéroport. La première partie de Vol 714 semble aller dans cette direction jusqu'à ce que nos amis montent à bord du jet de Mr Carreidas.
On note en plus de Mr Carreidas des personnages assez recherchés comme Spalding avec son élégance , son "look" "so british" et son allure de gentil contrastant avec son statut de bandit… voir la suite
Un bon album mais un récit trop court. Notons que Hergé avait pensé à l'écriture de cet album de mettre au point un scénario où tout se passerait dans un aéroport. La première partie de Vol 714 semble aller dans cette direction jusqu'à ce que nos amis montent à bord du jet de Mr Carreidas.
On note en plus de Mr Carreidas des personnages assez recherchés comme Spalding avec son élégance , son "look" "so british" et son allure de gentil contrastant avec son statut de bandit et le Dr Krollspell avec son allure étrange et son lourd passé qui finira par se ranger du côté de Tintin et de nos amis en les aidant à fuir leurs ennemis.
Mik Edzanitoff n'est autre que Jacques Bergier qui se charge de clôturer le récit et à sauver nos amis à la fois des bandits et du volcan en éruption.
Du côté des aviateurs secondant Szut, j'ai tendance à moins aimer Paolo Colombani qui renvoie une très mauvaise image à nos amis.
N'oublions pas non plus Hans Boehm qui fait penser à la fois à Jorgen Boris et à Hergé.
Laszlo Carreidas est cool avec son avion est son "Sani Cola" ....